arras InSERRE

un lieu pour se réapproprier un sentiment de liberté par le biais de l’apprentissage des métiers

caractéristiques du projet

La conception architecturale d’InSERRE (Innover par des Structures Expérimentales de Responsabilisation et de Réinsertion par l’Emploi) est un tout ; elle constitue la synthèse entre des enjeux expérimentaux de la doctrine programmatique et les contraintes fonctionnelles et sécuritaires de ce type d’établissement.

Notre regard s’est porté sur 3 axes principaux :
• un établissement permettant aux détenus de se réapproprier le sentiment de liberté par l’apprentissage des métiers
• une opération discrète en entrée de ville
• un souci constant concernant la sureté et la qualité de vie du personnel

 

programmeconception & réalisation d’un établissement pénitentiaire de 190 places de type expérimental InSERRE, centré sur la formation & le travail en lien avec les entreprises locales & les collectivités territoriales
maîtrise d'ouvrageagence publique de l’immobilier de la justice (APIJ)
adressechemin de Bailleul • Saint-Laurent-Blangy
fonction du projethabiter
statutconcours
missionsarchitecturearchitecture d’intérieurpaysagisme
filialesparis
surface15.000 m²
équipe• client : agence publique de l’immobilier de la justice
• entreprise générale : Denys
• architecte : assar architects
• ingénieur TCE : TPFI
• signalétique : Ateliers 59

Le concept du projet réside dans la forme du bâtiment : un losange qui caractérise l’InSERRE d’Arras. Pour une insertion douce : le losange dégage des espaces libres végétalisés aux 4 angles de la parcelle rendant les linéaires de façades plus courtes et plus discrètes dans son environnement. Sur un des angles est aménagé le parvis d’entrée de l’institution.

La forme intérieure du losange dessine un grand espace ouvert, dédié aux détenus, un espace de liberté de circulation, d’activité et de détente, en complément du régime « portes ouvertes » qui donne l’accès à ces zones d’autonomie.

L’organisation spatiale et fonctionnelle à l’image d’un « campus », met en exergue la formation au cœur de l’établissement. Elle souligne la finalité d’une montée en compétence des détenus afin de garantir leur réinsertion. Ce lien fort entre les espaces de travail et les hébergements organisés autour de l’espace central permet d’instaurer un dialogue dans une symbolique d’interaction.

 

La vie s’installe dans une ambiance « dynamique », rythmé par des tâches quotidiennes. La place intérieure, perçue de toute part, est aussi animée par des activités en autogestion, en entretien, en végétalisation.

La forme induit aussi une simplicité de surveillance et de traitement de l’enceinte bâtie en interface avec le monde extérieur. Les espaces verts en forme de gradins, structurent les flux, limitent les attroupements et incitent au calme et à la détente.

Les parcours sont simples, rationnels avec des trajets courts, la vie sociale des détenus est facilement maîtrisable, apaisant ainsi les conditions de travail du personnel pénitentiaire. Les parcours dans les bâtiments sont organisés de manière à assurer une stratification des contrôles pour les espaces en contact avec les personnes extérieures.